Repérée la semaine dernière sur les réseaux sociaux, la campagne Décathlon  pour le lancement de ses brassières réglables change la donne en matière de communication, pour le leader du sport accessible. Entretien avec Angélique Thibault, directrice de la marque Kalenji, segment de la course à pieds / bien-être.


Le sport pour tous

7 femmes, 7 morphologies et 4 photos avec la légendeUne brassière conçue pour la course à pied et adaptable grâce aux dos et bretelles réglables !C’est par ce visuel, posté le 10 juillet, (7000 likes et 300 commentaires) que la marque a annoncé le lancement de sa nouvelle brassière.


Angélique Thibault, nous explique que le projet est porté par une mission d’entreprise  qui est l’accessibilité au sport pour tous. Cela passe biensûre par un positionnement prix mais aussi par la prise en compte des besoins des différents sportifs dans la conception des produits.


“Nous avons créé un hybride entre la brassière et le soutien gorge décliné en 5 tailles et 4 profondeurs de bonnet. La brassière, qui se décroche aussi dans le dos, répond ainsi au besoin des différentes morphologies de poitrine. En plus du spectre de taille, l’axe inclusif se situe sur la technicité du produit. Tout a été pensé pour garantir son efficacité peu importe la morphologie et la pratique sportive “C’est ainsi que la brassière, vendue 20 euros, a été validée 5 étoiles sur différents critères dont la résistance aux impacts répétés lors de pratique sportive comme la course à pieds.

Les autres promesses sont tout aussi techniques qu’esthétiques (gestion de la transpiration, respect du galbe naturel de la poitrine, confort et adaptabilité).


En ce qui concerne le choix des modèles, il était important que “toutes les femmes puissent se projeter dans la campagne”, affirme Angélique Thibault”. Le point commun de toutes ces femmes est leur état de bien-être indépendamment du jugement que l’on peut avoir sur le physique.


Une marque – des valeurs

La marque, se fait un point d’honneur de s’améliorer sur tous les aspects autour de l’inclusion et confie que certains projets vont profondément améliorer l’offre. Il s’agit bien évidemment de créer des références dans les bons fitings en ce qui concerne la taille, mais aussi d’accompagner la pratique sportive à chaque étape de nos vies. “En effet, l’approche du produit n’est pas la même pour un sportif de 20 ou 60 ans. Le sport participe au bien-être, et nous en accompagnons sa pratique jusqu’à des âges avancés”.
L’accessibilité pour Kalenji, c’est aussi de pouvoir faire du sport n’importe où. La marque n’oublie pas que le regard des autres dans la pratique du sport peut être complexe. Apporter des vraies solutions et sortir de l’image du sport / performance est aussi une de ses missions.

Plusieurs projets sont en cours de développement sur le textile et les chaussures pour les grandes tailles. Des projets plus longs à concrétiser car les modes de conception doivent être appréhendés de façon spécifique.


Un projet inédit pour les femmes ayant un cancer du sein

Via la fondation Décathlon, la marque co-crée avec l’hôpital Oscar Lambret situé à lille, une ligne de sous-vêtements pour les femmes atteintes d’un cancer du sein. De plus, une salle de sport au sein de l’hôpital sera aussi disponible début 2021.

Comment ont été sélectionnées les mannequins de la campagne ? – Avec Laure Mimram, Communication Leader chez Kalenji : En ce qui concerne les mannequins, nous voulions avoir des femmes de la même tranche d’âge (30 ans environ), car notre positionnement du jogging a été revu avec une cible prioritaire millenials et féminine. C’est nouveau pour nous car historiquement Decathlon s’est toujours positionné sur les 40/50ans qui représentent la plus grande partie de nos clients. De plus, l’esprit “Girls squad” nous permet d’exprimer vraiment nos messages d’inclusion et de partage. Nous avons aussi cherché à représenter toutes les morphologies, de la plus mince et musclée à la plus ronde, et surtout des vrais corps de femmes.

Leave a comment